Mesurez et améliorez votre eco design web et l'impact de votre site internet sur la planète

Est-il possible d’évaluer l’empreinte environnementale d’un site Internet ?

Saviez-vous qu’une seule recherche sur Google correspond à une ampoule allumée pendant une heure ? Chaque clic sur une page web, aussi anodin soit-il, a un coût pour la planète. Le numérique paraît immatériel, mais il a bel et bien un impact sur l’environnement. Stockage des données, transferts via les réseaux, consommation des serveurs… l’ensemble de la chaîne mobilise des ressources et génère des émissions de CO2. Ce coût environnemental reste encore trop souvent ignoré. Pourtant, il existe aujourd’hui des outils concrets pour le mesurer, le comprendre et le réduire. Peut-on réellement évaluer l’empreinte environnementale d’un site Web ? La réponse est oui, et c’est justement ce que chacun devrait faire pour rendre le numérique plus responsable.

Dans cet article, Ethiko vous montre comment calculer l’impact environnemental de votre site, identifier les postes les plus énergivores et mettre en place des actions simples pour limiter les dégâts.

Pollution numérique et site Internet : le bilan en 2025

Chaque fois que vous utilisez un smartphone, un ordinateur ou que vous surfez sur Internet, cela consomme de l’énergie. Un seul email envoyé avec une pièce jointe émet jusqu’à 50g de CO2. Le numérique semble propre et invisible. Pourtant, chaque action (scroller, streamer, cliquer) consomme de l’énergie et laisse une empreinte carbone.

Derrière vos écrans :

• Des gaz à effet de serre sont émis à chaque requête.
• Des ressources naturelles sont extraites pour fabriquer des serveurs et des terminaux.
• Des déchets électroniques s’accumulent à chaque cycle de renouvellement.

Et la tendance est loin de s’inverser :

• Le secteur du numérique est responsable de 4 % de l’ensemble des gaz à effet de serre (soit autant que le secteur aérien).
• Il représente 7 % de la consommation électrique mondiale.
• En France, l’empreinte carbone du numérique a doublé en deux ans, passant de 17 à 29,5 MtCO2e par an.
• Les ordinateurs et les smartphones sont responsables de 65 à 90 % de l’impact environnemental du numérique.
• Les data centers contribuent à hauteur de 4 à 22 % de cet impact.
• Le poids moyen d’une homepage a été multiplié par 4 en 10 ans.

Et pourtant, une bonne partie de cette pollution est évitable.

Un site Internet a-t-il réellement un impact écologique ?

On a du mal à l’imaginer, mais consulter une page Web, c’est un peu comme lancer une mini-usine en tâche de fond. Stockage des données, envoi des fichiers, affichage sur votre appareil, chaque étape consomme de l’énergie, souvent issue d'énergies fossiles.

Et plus un site est lourd, plus il pollue :

• images HD
• vidéos en autoplay (or, 95 % des visiteurs ne voient jamais vos animations)
• scripts complexes et animations
• polices multiples (or, plus un site a de polices, plus il pollue), etc.

Résultat, une seule page peut générer plusieurs grammes de CO2 à chaque visite. Ça peut paraître peu, jusqu’à ce que vous le multipliez par 100 000 visiteurs par mois (parfois plus !).

Chaque visite active :

• des serveurs (dans des data centers, parfois à l’étranger) ;
• des réseaux (Wi-Fi, fibre, antennes relais) ;
• des équipements personnels (téléphones, ordinateurs, tablettes, etc.).

Plus les ressources sont sollicitées, plus l’empreinte carbone grimpe. Et ce ne sont pas que les géants du Web qui polluent. Certes, les sites très fréquentés, comme les sites e-commerce ou les plateformes de streaming, ont un poids écologique bien réel. Plusieurs études montrent notamment que reddit.com, pinterest.com ou encore nintendo.com font partie des sites Internet les plus polluants. En ce qui concerne les sites e-commerce, il s’agit de Shein, Lidl ou encore Amazon. Mais même les petits sites peuvent, à leur échelle, contribuer à cette pollution numérique s’ils ne sont pas bien conçus. Un site “design” d’une TPE avec plein d’effets visuels, par exemple, peut sembler moderne, mais représenter une vraie catastrophe énergétique.

Ce petit site peut avoir un fort impact s’il n’est pas conçu de manière responsable. L’enjeu, finalement, ce n’est pas la taille du site, mais la manière dont il est construit.

Attention aussi à certaines fausses idées. Par exemple, le dark mode ne fait pas toujours économiser de l’énergie.. Eh oui ! De la même manière, un site rapide n’est pas forcément un site léger, et inversement.

Calculer l’empreinte carbone d’un site Web avec EcoDesign by Ethiko.org

Et si vous pouviez connaître l’impact écologique de votre site en quelques secondes ? Bonne nouvelle, c’est possible ! Des outils comme Ecodesign by Ethiko.org, par exemple, utilisent des référentiels reconnus (comme l’EcoIndex du collectif Green IT) pour évaluer l’impact écologique d’une page Web. Cet outil en ligne peut analyser en direct une page Web. Concrètement, vous obtenez un diagnostic précis sur :

• Le nombre de requêtes HTTP. Chaque élément chargé (image, script, feuille de style…) est une requête. Moins il y en a, plus la charge est légère pour le serveur, le réseau… et la planète.
• La taille de la page. Plus la page est lourde, plus elle consomme d’énergie à chaque chargement (stockage, transport, affichage…).
• La complexité du code HTML. Un code inutilement complexe augmente le temps de chargement, et donc la dépense énergétique.
• L’estimation annuelle pour 10 000 visites/mois en termes d’électricité consommée, de CO2 émis, de litres d’eau utilisés, d’arbres nécessaires pour absorber ces émissions.

Pourquoi c’est utile ? D’abord, parce qu’un site WordPress moyen est trois fois plus lourd qu’il ne devrait l’être. Ensuite, parce que ce n’est pas qu’un rapport technique ! C’est une base de réflexion stratégique pour faire évoluer votre site vers une version plus sobre, plus rapide, et surtout, plus respectueuse de la planète.

Quels sont les avantages d’utiliser EcoDesign by Ethiko.org ?

L’écoconception n’est pas qu’une démarche écologique. C’est aussi le chemin vers plus de performance. Utiliser un outil comme EcoDesign, c’est :

• réduire les coûts techniques (hébergement, bande passante, stockage) ;
• améliorer la vitesse de chargement et l’expérience utilisateur ;
• optimiser vos chances de mieux vous positionner sur Google ;
• et bien sûr, réduire concrètement l’empreinte carbone de votre site (surtout quand on sait que le plus gros gaspillage du Web, ce sont les fonctionnalités que personne n’utilise).

L’outil identifie les zones à problèmes les plus courantes :

• images trop lourdes ;
• scripts mal optimisés ;
• structure HTML inutilement complexe (pour information, alléger une page de 1 Mo permet de réduire jusqu’à 60 % de sa consommation énergétique) ;
• nombre excessif de requêtes, etc.

Vous obtenez une note globale, mais aussi des conseils concrets pour vous améliorer. L’occasion, en parallèle, de valoriser votre stratégie RSE auprès de vos clients, partenaires ou financeurs. Disposer d’un site éco-conçu, c’est un message fort. Cela prouve que vous ne vous contentez pas de parler d’écologique. Vous l’appliquez…jusqu’au code !

Et si les résultats EcoDesign ne sont pas bons ? Tant mieux !

Une mauvaise note, c’est le meilleur point de départ. Pas de panique ! Un score faible n’est pas un échec. C’est un diagnostic clair, qui vous montre précisément où agir pour alléger votre empreinte numérique.

Voici ce que vous pouvez faire, dans ce cas (sans avoir à tout refaire) :

• Commencez par lire attentivement les recommandations fournies. Elles vous indiquent ce qui alourdit votre site (trop d’images, code trop complexe, nombre élevé de requêtes, absence de cache…).
• Ensuite, prioriser les actions simples, mais efficaces (compresser les images, activer la mise en cache, supprimer les fichiers inutiles, alléger les scripts…).

Chaque petite action compte. Souvenez-vous que réduire de quelques kilos-octets peut avoir un impact réel sur la consommation d’énergie… multipliée par vos visiteurs. Une fois les optimisations mises en place, relancez un test EcoDesign. Vous verrez l’évolution de votre note et de votre empreinte carbone. N’oubliez pas que ce travail s’inscrit dans une démarche continue, ce n’est pas un one-shot.

Si vous n’avez pas de ressources techniques en interne, faites appel à un développeur formé à l’écoconception, ou à une agence spécialisée comme Ethiko. Ils sauront transformer les recommandations en solutions concrètes, sans repartir de zéro.

Limiter l’empreinte environnementale de son site Internet grâce à l’écoconception

L’écoconception, ce n’est pas faire moins bien. C’est faire mieux, avec moins. Appliquée au web, cela consiste à concevoir un site de façon à réduire au maximum ses impacts environnementaux, tout au long de son cycle de vie :

• création ;
• hébergement ;
• utilisation ;
• maintenance.

Et non, cela ne veut pas dire sacrifier l’esthétique ou la performance. Bien au contraire, un site web écoconçu est plus léger, plus rapide à charger et moins énergivore. Il :

• Transfère moins de données.
• Sollicite moins les serveurs et les réseaux.
• Consomme moins d’énergie sur l’appareil de l’utilisateur.

Voici quelques exemples concrets d’écoconception :

• Réduire le poids des images. En compressant les visuels, en limitant leur nombre, ou en utilisant des formats optimisés comme WebP.
• Limiter le nombre de requêtes HTTP en regroupant les fichiers CSS ou JavaScript, et en supprimant les éléments inutiles (polices, icônes, plug-ins…).
• Éviter les effets inutiles ou trop lourds, comme les animations complexes, les vidéos en autoplay ou les effets de survol superflus.
• Optimiser le code HTML/CSS/JS en le nettoyant, en supprimant les lignes inutilisées, entre autres.
• Choisir un hébergeur « vert ». Certains fournisseurs d’hébergement utilisent uniquement des énergies renouvelables ou compensent leurs émissions carbone.
• Supprimer les pages ou fonctionnalités obsolètes. Moins de contenu inutile, c’est aussi moins de ressources consommées.

Faire un site écoconçu avec Ethiko

Chez Ethiko, on conçoit des sites web plus légers, plus rapides et plus sobres, sans compromis sur le design ou l’expérience utilisateur. Mais surtout, on ne s’arrête pas à la mise en ligne. Notre approche ? Une écoconception web intégrée sur tout le cycle de vie :

• Design & développement sobres dès la première ligne de code.
• Hébergement écologique via Infomaniak, reconnu pour ses engagements (100 % d’énergie renouvelable, datacenters certifiés ISO 14001 & ISO 50001, compensation carbone à 200 %, serveurs optimisés pour la performance… et la sobriété).

Mais n’oubliez pas ! Un site éco-conçu, c’est aussi un site bien entretenu. Une fois en ligne, nous assurons un suivi régulier avec des actions concrètes :

• Nettoyage des bases de données pour éviter les infos fantômes qui polluent en silence.
• Allègement progressif des fichiers (images, scripts, médias).
• Surveillance des performances pour rester aligné avec les standards du Green IT.

Tout ce travail, pour :

• Des pages plus rapides à charger.
• Une meilleure accessibilité (même sur mobile ou vieille connexion.
• Un impact environnemental maîtrisé et mesurable.
• Et un vrai plus pour votre référencement naturel et votre stratégie RSE.

Faire le choix d’Ethiko, c’est rendre visible votre engagement responsable… dès le premier clic.

Sources :

• https://www.abondance.com/20100319-10287-une-recherche-sur-google-correspond-a-1-ampoule-allumee-pendant-une-heure.html
• https://www.hellocarbo.com/blog/calculer/empreinte-carbone-mail/